

La création Eating bones and Licking bread a été présentée pour la première fois à Dancemakers lors de la série Flowchart en novembre 2018, sous la direction d’Amelia Ehhrhardt. Elle a depuis été présentée et développée à la deuxième édition du Festival international d’art performance 5 au 12 novembre 2019 au Musée d’archéologie précolombienne et de préhistoire de la Martinique, ainsi qu’au Lycée Centre Sud de Ducos | FIAP, Martinique co-organisé par Annabel Guérédrat et Henri Tauliaut.
Lara Kramer tient à remercier James Whetung, Daemin Whetung et Michelle Frafer, de la Première nation de Curve Lake, qui lui ont fourni du manooin (riz sauvage) et pour partager leur pratique de la récolte traditionnelle.
Le riz sauvage a toujours été considéré comme un don sacré pour les Anishnaabe. Dans l’histoire de la migration, les Anishnaabe ont voyagé jusqu’à ce qu’ils trouvent du manooin poussant dans l’eau. Il a fallu 500 ans pour que cette migration se produise, pour savoir où était leur patrie.
Eating bones and Licking bread
La pièce Eating bones and Licking bread travaille avec le corps, la texture et le son. Elle joue avec des images soutenues qui changent de sens.
Les questions autour du système colonial du maintien de la faim ainsi que de la consommation des terres et du corps ancrent l’artiste au sein de l’œuvre.
Au sein du rétablissement en cours.
Passant de ce qui est précieux à ce qui est jetable, l’artiste Lara Kramer propose cette performance solo pour offrir un état de proximité avec son public et pour approfondir son écoute des sensations et réactions collectives. Elle accorde une attention particulière aux déséquilibres qui se produisent. Une bande sonore minimale d’enregistrements sur le terrain et de textures remue et provoque le paysage physiquement marqué, comme une ballade apocalyptique. Nous tombons dans l’ambiguïté du rêve, de la performance en direct.