


Coproduction Festival TransAmériques + Fond de création CanDanse + Centre national des Arts (Ottawa) + Centre de Création O Vertigo (Montréal) + Dancing on the Edge (Vancouver) + Usine C (Montréal)
Avec le soutien de The Cole Foundation + Conseils des arts du Canada + Conseil des arts et des lettres du Quebec
Résidences techniques à l’Usine C + au Centre de Création O Vertigo
Présenté en collaboration avec MAI + Espace Libre
Écrit par Elsa Pépin
Adapté par Neil Kroetsch
« Lara’s compositional dramaturgies rely on principles of connection to land, inter-relationality and horizontality that are all foundational principles of First Nations worldviews. Thus, Lara reminds us that there is no seeing without responsibility, no understanding without accountability for action. Her choreographies may at times appear deceptively simple, and yet, they are mathematically rigorous, resulting into a majestic precision of gestures and a supremely crafted minimalism. Rarely have I seen a more artful mastery of time unfolding with weight, and of bodies, present with purpose and acuity. » ~Angela Conquet, independent dance curator, editor & researcher
WINDIGO
Féroce et viscéral, Windigo résonne avec nous comme un cri, un écho vibrant d’une longue histoire de dévastation humaine, de violation de la terre et de la culture. Revenue au pays de sa grand-mère, dans la réserve de Lac Seul, en Ontario, la chorégraphe canadienne Lara Kramer, d’origine ojibway et crie, remet en question le récit canadien du projet colonial de réconciliation et utilise la narration comme forme de résistance.Avec l’air d’une ballade post-apocalyptique, Windigo confronte la violence perpétrée contre les terres et les corps indigènes. Des matelas éventrés au couteau, déchiquetés, chevauchés. Un fatras d’objets réanimés, un souffle de vie dans la mort. Peter James et Jassem Hindi se transforment continuellement, infusent avec le son original joué en direct par Lara Kramer. La voix de la chorégraphe avec son enfant donne de l’espace au visuel et du cœur au paysage intérieur. L’œuvre joue avec des symboles forts, des métamorphoses puissantes et des émotions vives, semant l’espoir au milieu d’une destruction massive.